PRATIQUES ÉSOTÉRIQUES DU BUDO


« Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé, est fondé sur nos pensées, est fait de nos pensées. L’esprit est tout. Nous devenons ce que nous pensons. » (Bouddha)


Ésotérisme : Mot d’origine grecque de l’Antiquité (de « esoterikos » : signifiant de l’intérieur). Il désigne habituellement un ensemble de caractéristiques d’un enseignement initiatique réservé à un petit groupe ou à une élite, par opposition à l’exotérisme qui constitue les œuvres doctrinales ou philosophiques enseignées publiquement.

Dans le budo (la voie des arts martiaux), le concept ésotérique est une science introspective visant à accéder consciemment à des potentialités subtiles et énergétiques, qui semblent généralement hors d’atteinte de l’objectivité, ceci afin de les actualiser dans le monde physique.

Pour y parvenir, il est nécessaire de maitriser les éléments d’une juste pratique et d’en comprendre les arcanes, ce que l’ouvrage « Ki – LE CHEMIN DE L’ÉVEIL » s’applique à mettre au grand jour sous de nombreux aspects.


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  1. Tests de coordination (1er niveau : SHOKYU)
  2. Tests de coordination (2e niveau : CHUKYU)
  3. Tests de coordination (3e  niveau : JOKYU)
  4. Principes de méditation avec Ki
  5. Principes généraux de respiration avec Ki
  6. Biomètre (mesure de la fréquence vibratoire)
  7. Mudras: Namasté, ZaÏ, Matangi, Rin et In
  8. Technique ésotérique de bris de la négativité (Ki Baraï)
  9. Principes du Kiatsu
  10. Imagerie d’induction de rêves lucides
  11. Sonner la Cloche « SUZU » : Pratique MISOGI (Misogi bell ringing)


unTests de coordination (1er niveau : SHOKYU)
Requis pour le grade de NIKYU en Aïkido (ceinture bleue)

  1. Position debout.
  2. Bras inflexible.
  3. Le poids sous le bras.
  4. Position seiza.
  5. Se lever et s’asseoir en seiza.
  6. Méditation & Respiration avec Ki.


Tests de coordination (2e niveau : CHUKYU)deux
Requis pour le grade de IKKYU en Aïkido (ceinture marron)

  1. Position zazen (Test par derrière  et en soulevant le genou).
  2. Allonger un bras (test en poussant de face sur le poignet).
  3. Être poussé par en avant lorsque penché en arrière.
  4. Se pencher en avant.
  5. Le corps qui ne peut être soulevé.

Tests de coordination (3e  niveau : JOKYU) trois
Requis pour le grade de SHODAN en Aïkido (ceinture noire)

  1. Se pencher par en arrière en s’appuyant sur le partenaire.
  2. Allonger un bras et lever une jambe (test sur le poignet).
  3. Reposer son corps et ses bras sur le dos du partenaire penché.
  4. Marcher avec coordination lorsque retenu par le partenaire.
  5. Couper le Ki du partenaire lorsque poussé de face en Zazen.

Principes de méditation avec Kiun

  1. Maintenir son calme et contrôler parfaitement sa posture.
  2. Aucune pensée n’est retenue et une sensation de liberté s’installe.
  3. Vous créez une atmosphère d’harmonie.
  4. Soyez conscient et ressentez la vie faisant partie de toute création.
  5. Vous sentez le mouvement du Ki universel.


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Principes généraux de respiration avec Kiun

  1. Créer un mouvement de Ki vers l’avant et expirer aussi calmement que possible au son de Haaa… à peine perceptible.
  2. Après l’expiration, le mouvement de Ki vers l’avant continue infiniment.
  3. Créez un nouveau mouvement de Ki vers le bout du nez jusqu’à ce que tout le corps soit rempli d’air.
  4. Après l’inspiration, on maintient la focalisation au centre.

Procédure pour pratiquer l’exercice de respiration avec ki

Pour débuter l’exercice de respiration avec Ki, la personne se coordonne dans la position de son choix de la même façon qu’elle le ferait pour l’exercice de méditation. C’est cependant dans la position seiza, avec ou sans un banc de méditation, que l’exercice est habituellement exécuté de manière optimale.

Un partenaire vérifie la coordination en testant la personne se livrant à l’exercice. Il peut procéder aux tests d’usage à tout moment. La personne est plus susceptible de rompre sa coordination au début de l’inspiration ou de l’expiration.

Lorsque coordonnée, une règle de Ki veut qu’une personne opère une diffusion du ki universel dans toutes les directions. Pour diffuser le Ki de manière cohérente avec l’expiration, la personne visualise préalablement un mouvement de ki vers l’avant à l’infini.

Une façon de comprendre cette visualisation consiste à imaginer un vent puissant provenant de l’arrière et voyageant à vers l’avant, tout en traversant le corps au passage.

L’expiration physique peut alors débuter. Le pratiquant ferme les yeux calmement. Il s’agit alors d’ouvrir la bouche naturellement et d’expulser l’air de son corps aussi longtemps et lentement que possible, tout en produisant le son haaa…, à peine perceptible. L’expiration physique suit alors calmement le mouvement de ki initié par la visualisation.

Lorsque l’expiration physique se termine, le pratiquant penche alors légèrement le torse vers l’avant en maintenant le bas du dos bien droit. À cette étape, ce mouvement facilite l’expulsion complète de l’air des poumons. La personne maintiendra cette position durant l’inspiration. Lorsque l’air des poumons est complètement expulsé, on continue à diffuser le ki à l’infini vers l’avant dans notre esprit durant encore quelques secondes.

Au moment de l’inspiration, la personne visualise un nouveau mouvement de ki, de l’avant vers l’arrière. Elle ferme la bouche et commence à inspirer calmement et lentement par le bout du nez comme si elle remplissait d’air son corps entier, non pas seulement ses poumons.

Lorsque l’inspiration physique se terminera, la personne se redressera légèrement pour revenir dans la position initiale, c’est-à-dire celle adoptée au début de l’exercice. Cette manœuvre permettra alors de remplir complètement les poumons d’air. Lorsque les poumons sont remplis d’air, la personne continue de diffuser le ki en focalisant son attention au centre.

Puis, le cycle de l’exercice recommence. L’exercice de respiration s’effectue sans effort, les épaules et le torse ne se soulèvent pas et le corps est libre de toute tension.

La pièce musicale d’une durée de 25 minutes permet d’aider à la méditation durant les 3 premières minutes, puis d’entreprendre la respiration avec ki pour environ 22 minutes. Le rythme est progressif pour atteindre l’expiration souhaitable de 25 secondes durant quelques minutes.

Après Ki baraï, la méditation devrait se faire avec le mudra de la coordination (Rin) maintenu devant soi. Lorsque la respiration débute il est préférable de laisser reposer les mains devant soi. Bonne pratique …


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Biomètres (mesure de la fréquence vibratoire)

       

Notes :
L’équilibre biotique à la fin de 2019 se situait à 17,5K d’unités Bovis (UB)
La limite supérieure du plan physique est passée à 40K UB
Le plan énergétique se situe entre 40K UB et 80K UB
La limite inférieure du plan spirituel est maintenant situé à 80K UB
Gaïa comme entité biologique vibrait à 7M UB

En juin 2021, Gaïa et les derniers du Dojo vibraient
à plus de 3 milliards d’unités Bovis.


Cadran programmable


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Les mudras utiles


Mudra Namasté


Mudra ZAÏ


Mudra Matangi (mudra de la focalisation)


L’exécution de la mudra Rin (mudra de la coordination)deux

 


La mudra « In »

La mudra « In » est utilisée lors de la méditation du Yoga Japonais (Shin-Shin Toitsu Do) Anjo Daza Ho (avec bols tibétains), notamment au début et à la fin d’un cours (Mokuso).


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Technique ésotérique de bris de la négativité (KI-BARAÏ)trois

La personne coordonnée s’assoit en position Seiza et exécute un salut à l’orientale (Za-rei)[1] à deux reprises, ceci afin de faciliter la focalisation au centre et la coordination corps – esprit;

La personne exécute d’abord la première mudra, la « Matangi » symbolisant la sérénité intérieure, que l’on pourrait appelé aussi la mudra de la focalisation, en entrelaçant les doigts, en pointant les majeurs vers l’avant, pouce droit par-dessus le pouce gauche, tel qu’illustré ci-haut.

Puis, celle de la coordination (Rin), toujours en pointant les doigts vers l’avant ». Et enfin, elle exécute de nouveau la première Mudra (Matangi), celle de la focalisation.

La personne émettra un Kiaï sonore, à chaque fois qu’elle dirigera ses doigts vers l’avant. Elle exécutera donc trois mudras de suite accompagnées chacune d’un Kiaï. Avec un peu de pratique, il devient facile d’enchainer la gestuelle d’une Mudra à l’autre de manière fluide;

En pointant l’index et le majeur de la main droite, la personne trace ensuite dans l’air les trois lignes représentées ci-dessous. Ce sont des lignes de Ki. Les deux premières lignes ainsi tracées symbolisent la négativité (< : symbole mathématique signifiant « plus petit que ») puis la dernière ligne tracée vient couper ou briser cette représentation. Chacun de ces trois gestes s’accompagne également d’un Kiaï, chaque fois.

Note : Cette procédure ne doit pas être effectuée directement sur un humain ou un animal. En effet, on croit que le flux d’énergie vitale de ces derniers serait momentanément coupé de la source de Ki universel. On ne doit pas non plus le faire sur soi-même dans un miroir. Si on désire exécuter la procédure sur des lieux, des objets ou des êtres afin de leur offrir une bénédiction, on doit tracer les lignes de ki au-dessus d’eux.

Cette technique doit être utilisée très positivement pour soi-même, pour aider les autres et pour contribuer à la création de l’univers, et jamais pour nuire ou détruire. Celui qui transgresse cette règle sera confronté à des effets très négatifs sur lui-même. Nous récoltons ce que nous semons, et dans ce cas-ci ce sera d’autant plus probant;

La personne reprend alors la mudra de la coordination (Rin) en pointant les index vers le haut à la hauteur des yeux, en plaçant les avant-bras dans un angle de 90 degrés, une position utilisée lors de la méditation. Elle prononce alors à voix haute la phrase suivante (le Mantra) trois fois de suite. La dernière récitation s’effectue un peu plus lentement :

« Shimpô Uchû Rei Kannô Soku Gen Jô »

Cette affirmation est à la fois une commande de l’esprit et un constat de l’unité du Soi avec l’univers, dans l’ici et maintenant, et plus avant. En termes plus simples, « Faites confiance en l’univers et il vous supportera! »

Aussi, pour un Occidental, le fait de devoir prononcer des mots exotiques d’une langue étrangère contribue certainement à accroitre la focalisation.

La personne repose ensuite la mudra vers le bas au point naturel d’arrêt (une autre position adéquate de méditation), ferme les yeux et répète mentalement la phrase trois fois.

Elle reprend alors la mudra de la coordination (Rin) en pointant les index vers le haut à la hauteur des yeux (comme à l’étape 4) et prononce une fois à voix haute les affirmations suivantes avec conviction :

  1. Dorénavant nous allons penser de manière positive.
  2. Dorénavant nous allons parler de manière positive.
  3. Dorénavant nous allons agir de manière positive.
  4. Dorénavant nous allons traiter les autres de manière positive.
  5. Dorénavant nous allons contribuer de manière positive à la Société.

 Même en réalisant l’exercice toute seule, la personne utilisera le pronom personnel « nous » afin de réaliser la pensée universelle et l’unité de Soi avec l’univers. Le pouvoir incommensurable qui résulte de cet état permet d’élever notre conscience et d’avoir accès à la connaissance universelle. Une autre façon d’interpréter ce résultat est simplement d’être heureux;

La personne repose la mudra en avant d’elle au point naturel d’arrêt et prononce à voix haute : « Chido Setsu » affirmant la prise de conscience des réalités universelles et du principe de non-dissension ou de non-résistance. La personne assise en position seiza exécute finalement un salut à l’orientale pour terminer l’exercice.

[1] Za-Rei : (Jap.) Désigne le salut dans la position assise. De la position seiza on glisse la main gauche au sol, pouce ouvert. Puis, on fait de même avec la main droite de manière à former un triangle avec les pouces et les index des deux mains (mudra Zai). Le buste s’incline, le regard est alors posé au centre du triangle. Lorsqu’on se redresse, la main droite est retirée en premier.

Bien que le salut soit exécuté en toute confiance avec les yeux rivés vers le sol, l’ordre suivi des mouvements gauche – droite offre la possibilité de dégainer au mieux le sabre (placé sur la gauche), le cas échéant. Dans le même ordre d’idée, pour prendre la position seiza à partir de la position debout, le genou gauche touche le sol en premier.

Dans la plupart des cas où il y a un doute concernant le côté par lequel on doit débuter une procédure (gauche ou droit), vous pouvez parier sur le côté gauche.


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Principes du Kiatsutrois

  1. Diffuser le Ki à partir du Centre situé dans le bas-ventre.
  2. Le corps est toujours libre de toute tension.
  3. Presser verticalement le centre du tendon sans appliquer de force physique tout en pénétrant la partie moelleuse de la chair.
  4. Concentrer son attention sur le bout des doigts en réduisant infiniment le Ki de moitié en moitié.
  5. Stimuler le tendon tout au long, sans l’endommager.


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 Imagerie d’induction de rêves lucides

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Sonner la Cloche « SUZU » : Pratique Misogi

(Misogi bell ringing – Misogi no Suzu – Sokushin no Gyo)

Mantra :
« TO – HO – KA – Mi – HÉ – Mi – TA – MÉ »

« Le Grand Norito Céleste
nous bénit et nous sourit! »

L’exercice de la cloche « Suzu », pratiqué seul ou en groupe, est une pratique « Misogi » qui permet d’atteindre une profonde coordination corps-esprit et une grande paix intérieure.

Signification du Mantra : L’expression consiste en cinq signes inscrits sur un os de cerf ou une carapace de tortue lors de la «divination des carapaces de tortue» (Kiboku), une pratique japonaise qui remonte à l’Antiquité.

La phrase est également utilisée comme une incantation magique. Dans ce cas, la phrase est divisée en cinq parties, « To, Ho, Kami, Émi, Tamé », dont le sens a été interprété de différentes manières. Par exemple, le manuel du rituel de « Heian », intitulé « Protocoles de la famille Oe (Goke Shidai) », associait les cinq parties à l’eau, au feu, au Kami (Esprit divin dans la religion shintoïste), aux humains et à la Terre (Tamé), respectivement. D’autres autorités les ont assimilés aux cinq éléments: eau, feu, bois, métal et terre.

À l’époque médiévale, on utilisait cette expression comme composante principale de trois grands rites de purification (Sanshu Oharae). Certains shintoïstes du début de l’époque moderne ont identifié cette expression comme étant le rituel le « Grand Norito Céleste », interprétant ainsi sa signification comme « un Kami lointain (Toho-Kami), nous bénit et nous sourit (Émi-Tamé) ».

Cadences et contractions


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