- Ce sabre à champagne a été fabriqué entièrement à la main à Québec par Jean-Rock Fortin, Coutelier d’art.
- Longueur totale : 20 pouces (51 cm). Longueur de lame : 14 pouces (55 cm).
- La lame, au fini miroir, est agrémentée de textures diamantées. Elle a été façonnée dans le fameux acier inoxydable japonais (ATS-34).
- La lame est vissée dans le pommeau de laiton qui est muni d’un cordon décoratif.
- La poignée, en bois de rose et ébène avec plaquettes de laiton décoratives, est munie d’une garde en laiton poli avec gravure de feuillages.
- Le traitement thermique offre une dureté aux environs de 58 Rc.
- Une arête franche sur le tranchant de la lame permet de sabrer le champagne avec précision. On peut aussi utiliser le dos de la lame.
- Le logo de l’artiste est gravé sur la lame.
Origine du sabre à champagne :
Le sabrage de bouteille de champagne est devenue populaire durant les guerres napoléoniennes, au fur et à mesure que l’armée de Napoléon se rendit maîtresse des domaines aristocratiques appartenant à l’empire austro-hongrois.
À cette époque le sabre était l’arme de choix de la cavalerie légère, les hussards. Chaque victoire remportée par l’armée de l’Empereur, était célébrée par des fêtes, au cours desquelles il fut de bon goût d’ouvrir une bouteille à la hussarde, c’est-à-dire rapidement.
Le sabre servit à ça. Il semble que lors d’une de ces fêtes Napoléon lui-même a dit « Dans la victoire, vous méritez du champagne, dans la défaite, vous en avez besoin. »
Méthode de sabrage du champagne :
La bouteille doit être maintenue à la base par une main, le bouchon le plus loin du corps afin d’éviter toute blessure, soit lors du sabrage, soit dans le cas ou le bouchon viendrait à sauter spontanément.
De l’autre main, l’opérateur fait glisser le sabre le long de la soudure entre les deux demi-bouteilles (également appelée « couture ») jusqu’à frapper le bourrelet inférieur du goulot. Le choc joint à la pression interne provoque une cassure nette du verre et le goulot s’envole avec le bouchon toujours bloqué.
Si la technique est simple, elle est délicate à réaliser. Les échecs sont généralement dus à une mauvaise application, mais aussi les défauts possibles dans la bouteille, ou par une pression anormale. Il n’y a normalement pas de risque de verre brisé dans la boisson, car la pression interne du gaz carbonique expulse tout.
Le procédé peut en principe être appliqué à tout le vin mousseux, tant que l’ouverture de la bouteille présente un bord adapté.