Glossaire d’Aïkido

Petit glossaire de l’Aïkido pratiquée avec Ki


A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L  M   A   N   O   P  Q   R   S   T    U   V   W   X   Y   Z


Agura ou « Agura Wo Kake » : (Jap.) Position assise par terre, jambes repliées et croisées devant soi (en tailleur). Position souvent appelée « Zazen », soit la maîtrise de la posture de la pratique du Zen pour entreprendre l’exercice d’une méditation sans objet. On dira « faire Zazen ».

 : (Jap.) Amour, harmonie, union.

Aïkido : (Jap.) Voie de l’union avec le Ki ou Voie de l’harmonie universelle. Art martial fondé au Japon par O’Senseï Morihei Ueshiba vers 1931.

Aïkidoïste : Pratiquant de l’Aïkido mettant l’accent sur le développement spirituel.

Aïkidoka : (Jap.) De Aikishugyosha, pratiquant de l’Aïkido.

Aïkijutsu : (Jap.) Ensemble de techniques de combat rapproché du moyen âge nippon dont le fondateur de l’Aïkido, Morihei Ueshiba, s’est grandement inspiré.

Ashi-dori : Technique effectuée par saisie (Dori) de la jambe (Ashi) de Uke.

Ashi-sukui : Balayage de l’arrière de la jambe.

Atémi : Coup (Ate) porté sur le corps (Mi) visant généralement des points vitaux.


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Bodhidharma : (Sanscrit) Moine bouddhiste de l’Inde (460-534), patriarche du Zen, qui a contribué grandement au développement des arts martiaux d’Extrême-Orient lors de son séjour au temple chinois Shaolin (Syn. : Daruma en japonais).

Bodhisattva : (Sanscrit) Incarnation du Bouddha. Divinité qui renonce pour un temps au Nirvana, la libération du cycle des naissances et renaissances, afin de soulager la souffrance humaine dans le monde. Être d’illumination qui désire voir se réaliser l’illumination en chaque être, sensible et insensible.

Boken (aussi Bokken [utilisé en anglais] ou Bokuto) : (Jap.) Sabre de bois simulant la masse et la portée d’un Katana.

Bouddha : (Sanscrit) Éveillé, illuminé. Celui qui s’éveille à la connaissance parfaite de la vérité. Il désigne également Gautama Shâkyamuni, le Bouddha historique.

Budo : « Voie martiale » dont l’objectif est de contribuer au développement spirituel de ceux qui la pratiquent par l’entrainement au combat, avec ou sans armes. Les idéogrammes du mot Budo sont synonymes de paix et de spiritualité.

Bushido : (Jap.) Voie du guerrier. Code d’éthique du guerrier japonais (Samouraï).


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Cha-no-yu : (Jap.) Aussi Sado ou Chado. Littéralement « eau chaude pour le thé » qui désigne la « Voie du thé », érigée en Art classique. D’inspiration du bouddhisme Zen, la cérémonie japonaise du thé est un rituel traditionnel dans lequel le thé vert en poudre, ou Matcha, est préparé et servi à un petit groupe d’invités dans un contexte de grand calme, afin de savourer la plénitude du moment présent, soit le seul moment pouvant contenir le bonheur.

Chi Gong (aussi, Qi Gong ou Chi Kung) : (Chin.) Exercices énergétiques, entrainement de l’énergie interne ou vitale (Syn. Japonais : Kiko).

Chuden : (Jap.) Désigne la personne possédant ce niveau, soit le 2e niveau de maitrise de l’art interne de la coordination corps – esprit, dont la fréquence vibratoire du pratiquant se situe dans le plan énergétique entre 10,000 à 14,000 unités Bovis. Ce niveau est caractérisé par la conscience du moment présent, par l’unification du corps et de l’esprit, et l’expression éthique et esthétique du potentiel de Ki.


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Dan : (Jap.) Degrés, niveaux de ceintures noires. Ce sont les grades supérieurs de progression technique et mentale dans la pratique des arts martiaux.

Deshi : (Jap.) Désigne le disciple (l’élève) dans la pratique des arts martiaux. Uchi Deshi désigne un disciple vivant à temps complet chez son maitre, et Soto Deshi désigne un disciple vivant à l’extérieur.

Do : (Jap.) Voie spirituelle de développement qui différencie l’art martial du sport et du côté technique.

Do-uchi : (Jap.) Coup latéral porté à l’abdomen avec le Jo ou le Boken.

Dojo : (Jap.) « Lieu de l’éveil ». Lieu dédié où sont pratiqués les arts martiaux, ou ensemble des personnes d’une association de pratiquants d’arts martiaux.

Dori (Tori) : (Jap.) Prendre, saisir.


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Embujo : (Jap.) Lieu de démonstration situé au centre du Dojo.

En-undo : (Jap.) Technique effectuée par rotation du bras.


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Fudoshin (ou, Fudo No Seishin) : (Jap.) État d’un esprit imperturbable face aux stimuli extérieurs.


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Genkan : (Jap.) Entrée principale d’un Dojo. Littéralement « porte de la connaissance profonde ». Il s’agit d’un vestibule à l’entrée des bâtiments où l’on retire ses chaussures.

Genshin : (Jap.) Intuition martiale, sensibilité mentale extrême permettant de percevoir l’intention de l’adversaire.

Gi : (Jap.) Abréviation de Keikogi. Vêtement japonais utilisé par de nombreux pratiquants d’arts martiaux.

Gokyo : (Jap.) De « Go » : cinq. La cinquième technique, ou cinquième principe, qui consiste à exercer un contrôle au coude puis au poignet par pression sur l’avant-bras.


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Hachi-no-ji : (Jap.) Application d’une technique suivant une trajectoire en forme de huit.

Hajime (aussi : Jime) : (Jap.) Commandement pour indiquer de commencer un exercice. Débutez!

Hakama : (Jap.) Pantalon large (survêtement) provenant de la tradition des Samouraïs et qui se porte par-dessus un Gi.

Hakucho (Hakutsuru) : (Jap.) En référence à une projection produite par un mouvement similaire à celui d’un cygne de lac qui étend ses ailes pour amerrir.

Hanmi-handachi : (Jap.) Techniques exécutées par Nage en position Seiza lorsqu’il est attaqué par Uke en position debout. Aussi : Zagi-handachi.

Hantai-tenkan : (Jap.) Technique par laquelle Nage fait un pas vers l’arrière, puis revient vers l’avant en tournoyant.

Happo-giri : (Jap.) Coupe au sabre dans les huit directions.

Hitori Waza : (Jap.) Exercice individuel d’Aïkido visant le développement de la coordination corps – esprit.


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Ikkyo : (Jap.) De « Ichi » : un. La première technique, ou premier principe d’immobilisation du bras par torsion. Le bras de Uke est dévié, puis allongé sur l’extérieur de son corps, pour ensuite être amené au sol.

Irimi (aussi Omote) : (Jap.) Déplacement de Nage sur la même ligne d’attaque que Uke.

Irimi-dori : (Jap.) Projection par mouvement de haut en bas en avançant dans le sens de l’attaque, et en agrippant le Jo ou le Boken de Uke.


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Jo : (Jap.) Bâton en bois, ou bâton de marche, d’une longueur d’environ 127 cm.

Jo-dori : (Jap.) Exercices dans lesquels Nage applique des techniques de défense à Uke qui l’attaque avec un bâton (Jo).

Jo-nage : (Jap.) Exercices où Nage applique des techniques de défense à Uke en utilisant un bâton (Jo).

Joseki : (Jap.) Côté (mur) supérieur d’un Dojo situé à droite de l’entrée.

Judo : (Jap.) Voie de la souplesse. Art martial fondé par Kano Jigoro, en 1882, à Tokyo alors qu’il n’était âgé que de 22 ans. Le Judo est devenu, en 1972, un sport de compétition olympique au même titre que le marathon et le tennis de table (pingpong).

Jutsu : (Jap.) Techniques mettant l’accent sur les aspects martiaux et de combat, en opposition à Do qui privilégie la Voie de développement personnel et spirituel.


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Kaeshi (Gaeshi) : (Jap.) Contre-attaque.

Kaï : (Jap.) Association.

Kaiten-nage : (Jap.) Projection vers l’avant en faisant décrire au bras de Uke un grand cercle dans le plan vertical tout en lui maintenant la tête en position basse, ce qui le contraint à chuter en roulade avant.

Kamiza (Shinden ou Kamidana) : (Jap.) Petit autel que l’on retrouve au mur (Shomen) situé à l’opposé de l’entrée d’un Dojo. Le siège (Ka) de l’esprit (Mitama), le siège des Kamis, soit les divinités ou esprits dans la religion shintoïste.

Karatedo (Karaté) : (Jap.) Voie dite de la « main vide » originaire de Chine et d’Okinawa. Art martial introduit à Okinawa au Japon par Gichin Funakoshi vers 1920. « Vide » doit être entendu dans le sens de vacuité obtenue par la gestuelle du corps.

Kata : (Jap.) Une séquence de techniques structurées dont le déroulement reproduit un schéma de combat contre un ou plusieurs adversaires, réels ou imaginaires.

Kata-dori : (Jap.) Saisie du vêtement au niveau des épaules, d’une seule main.

Katame : (Jap.) Technique d’immobilisation.

Katana (Daito ou O’dachi) : (Jap.) Sabre japonais des Samouraïs à lame de plus de 65 cm et légèrement incurvée.

Katate-dori : (Jap.) Attaque par saisie d’un poignet du même côté.

Katate-kosadori : (Jap.) Attaque par saisie d’un poignet du côté opposé. Aussi, Ai-hanmi-katate-dori.

Katate-ryote-dori : (Jap.) Saisie simultanée des poignets à deux mains, par-devant.

Kazu : (Jap.) La numérotation (les nombres) en japonais.

Zéro (0) : « Rei » ou « Zero »Six (6) : « Roku »
Un (1) : « Ichi »Sept (7) : « Sichi » ou « Nana »
Deux (2) : « Ni »Huit (8) : « Hachi »
Trois (3) : « San »Neuf (9) : « Ku » ou « Kyu »
Quatre (4) : « Shi » ou « Yon »Dix (10) : « Ju »
Cinq (5) : « Go »Cent (100) : « Hyaku »
Mille (1 000) : « Sen »Dix mille (10 000) : « Man »
Quelques exemples de nombres :
12 : « Juni »
84 : « Hachiju Yon »137 : « Hyaku Sanju Nana »
1976 : « Sen Kyuhyaku Nanaju Roku »150 000 : « Jugo Man » (quinze dix-mille)

Keiko-ken : (Jap.) Coup de poing dont l’index est mis en protubérance. Aussi appelé « œil de phénix ».

Keikogi : (Jap.) Vêtement d’entrainement des arts martiaux composé d’une ceinture (Obi), d’une veste (Uwagi) et d’un pantalon (Zubon) amples, souvent fait de coton. Son abréviation « Gi » est souvent utilisée pour le désigner.

Kendo : (Jap.) « Voie du sabre ». Escrime japonaise.

Kensei : (Jap.) Homme sage. Kiaï silencieux.

Ki : (Jap.) Substance de l’Univers, énergie vitale, volonté radiante, énergie créatrice à la base de tout (Syn. : Chi ou Qi en Chinois ; Khi en Vietnamien ; Prana en Sanskrit ; Ruach en Hébreux ; Psyche ou Pneuma en Grec, etc.).

Ki No Kadukaï Ho : (Jap.) Termes japonais désignant la méditation dite d’expansion, telle qu’enseignée par Sensei Koichi Tohei.

Ki No Kokyu Ho (Kokyu Ho) : (Jap.) Exercice respiratoire à effets thérapeutiques exécuté avec coordination corps – esprit, tel qu’enseigné par Sensei Koichi Tohei.

Kiaï : (Jap.) « Rencontre de l’esprit ». Cri émis à partir du bas-ventre et précédé d’un mouvement de Ki pour s’aider au combat, pour aider les autres de diverses façons et lors de pratiques ésotériques.

Kiatsu : (Jap.) Médecine douce japonaise perfectionnée par Sensei Koichi Tohei. Le Kiatsu vise de manière générale à canaliser le Ki universel pour stimuler l’énergie vitale d’une personne.

Kikaï-tanden (aussi : Seika-tanden) : (Jap.) Centre énergétique assurant l’échange de Ki universel avec le corps. Il est situé sur l’abdomen à environ deux pouces en dessous du nombril. Syn. (Chin) : Tan-tien.

Kime : (Jap.) Focalisation permettant une puissante diffusion de Ki vers un but précis.

Kiri-kaeshi : (Jap.) Projection impliquant pour Uke un changement de direction de 180 degrés de sa ligne d’attaque.

Kiza : (Jap.) Posture d’assise au sol dans laquelle la personne est assise sur ses talons, les orteils repliés sous les fesses, c’est-à-dire sur la partie avant de la plante du pied.

Koan : (Jap.) Énoncé de vérités paradoxales que l’intellect ne peut saisir, forçant ainsi la pensée au silence, menant à l’illumination, soit au « Satori ».

Kokoro : (Jap.) Cœur, âme, esprit, conscience. Là où réside l’essence de l’homme.

Kokyu : (Jap.) Souffle vital émanant du Kikaï-tanden. Manifestation de l’énergie interne en mouvement. Respiration abdominale.

Kokyu-dosa : (Jap.) Exercice d’extension du Ki par le souffle vital. Les partenaires se placent face à face dans la position Seiza. Pour Nage l’exercice consiste à renverser, harmonieusement et avec grande fluidité, Uke qui lui tient les poignets.

Kokyu-nage : (Jap.) Projection par le souffle vital, ou par l’énergie, n’impliquant pas de pression ou de contrainte sur les articulations. La chute est guidée par l’extériorisation du potentiel de Ki. Parfois, la technique en Kokyu-nage n’implique aucun contact physique. Kokyu-nage est aussi appelé l’Art de 20 ans, soit le nombre d’années de pratique censé être requis pour maitriser l’Art. Cela signifie aussi que c’est en soi la technique ultime de l’Aïkido, celle au-delà des considérations mécaniques et physiques.

Koshin : (Jap.) Déplacement en reculant.

Kote-gaeshi : (Jap.) Projection par torsion (Gaeshi) du poignet (Kote) vers l’extérieur.

Ku : (Jap.) Vacuité. État de non-entrave du mental d’une personne, obtenu par l’élévation de la conscience. La vacuité est souvent confondue avec le « vide » occidental, concept négatif parce qu’en relation avec le concept paradoxal d’inexistence.

Kumi Waza : (Jap.) Techniques martiales pour projeter ou contrôler un attaquant dans la pratique de l’Aïkido.

Kung Fu : (Chin.) Art martial chinois (Syn. Wushu ou Gong-fu). « Adepte ou homme qui a atteint la perfection », dans n’importe quel domaine.

Kyu : (Jap.) Les grades précédant celui de Shodan (ceinture noire 1er dan).

Kyudo : (Jap.) Voie du tir à l’arc japonais selon les grands principes du Zen et de la religion « Shinto » de l’ancien Japon.


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Ma-aï : (Jap.) Distance adéquate séparant Nage et Uke durant le moment précédant une attaque. Le Ma-aï implique le maintien de l’attention et de la coordination corps – esprit des pratiquants, et aussi la recherche constante d’harmonie.

Makikomi : (Jap.) Projection par enroulement de Uke par l’extérieur.

Mawashi-geri : (Jap.) Coup de pied circulaire fouetté dans un mouvement partant de l’extérieur vers l’intérieur.

Mae-giri (ou : Mae-kiri) : (Jap.) Coup de pied frontal.

Mudra (Mushti Mudra) : (Sanscrit) Arrangement des doigts et des mains, une gestuelle qui a le pouvoir de réaliser ce qu’elle symbolise, lorsqu’elle est authentique. Ce sont des techniques d’appoint pour la méditation et le contrôle de soi issues du Bouddhisme. Elles sont utilisées lors de pratiques ésotériques et ont le pouvoir d’orienter les forces cosmiques.

Mune-tsuki (Mune-zuki) : (Jap.) Coup de poing au thorax. Aussi Chudan-tsuki.

Mushin (Muso) : (Jap.) « L’esprit libre », « l’esprit pur », « l’esprit originel », désigne une pensée sans attache, libre de l’égo et de ses affirmations.

Mutekatsu : (Jap.) Concept Zen voulant que l’ultime fait de la maitrise des arts martiaux soit de vaincre sans combattre.


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Nage (aussi : Shite ou Tori) : (Jap.) Personne appliquant une technique de défense.

Ni Bun No Ichi : (Jap.) Désigne la méditation dite de concentration, telle qu’enseignée et pratiquée par maitre Koichi Tohei.

Nikyo : (Jap.) De « Ni » : deux. La deuxième technique de contrôle, ou deuxième principe, par torsion du poignet en le bloquant sur l’épaule, ou autour du poignet ou du Jo de Nage.


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O’Senseï : (Jap.)  Grand professeur, grand maitre. Aussi Dai Shihan.

Ojigi : (Jap.) Saluer à la manière orientale (en penchant le torse vers l’avant lorsque debout).

Okuden : (Jap.) Désigne la personne possédant ce niveau, soit le 3e niveau de maitrise de l’art interne de la coordination corps – esprit, dont la fréquence vibratoire du pratiquant se situe dans le plan spirituel qui correspond à plus de 14,000 unités Bovis. Ce niveau est caractérisé par la prise de conscience de l’esprit « UN », par l’union de soi à l’Univers, le non-désir et l’abandon de l’égo.

Omote : (Jap.) Mouvement correspondant à une action en Irimi, c.-à-d. dans la direction de l’angle d’attaque de Uke.

Onegai-shimasu : (Jap.) « Puis-je ? » ou « Enseignez-nous, s’il vous plait ! ». Formule de politesse et de respect adressée au Sensei ou invitant une autre personne à procéder à un entrainement avec soi.


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Randori : (Jap.) Attaques réelles portées sur Nage par une ou plusieurs autres personnes (Uke) en même temps. Pratique libre, souple, de techniques avec un ou plusieurs partenaires dans un esprit de progression mutuelle et de respect.

Rei : (Jap.) Salut.

Reiseishin : (Jap.) « Esprit un » ou esprit universel.

Reishiki : (Jap.) Étiquette, cérémonial, gestes protocolaires, règles d’usage et attitudes en vigueur dans un Dojo.

Ryokata-dori : (Jap.) Saisie simultanée des deux épaules.

Ryote-dori : (Jap.) Saisie simultanée des deux poignets.

Ryote-mochi : (Jap.) Saisie à deux mains d’un poignet.


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Sakate-mochi : (Jap.) Prise du Tanto ou du Jo par Uke lorsque l’arme est pointée du côté de l’auriculaire.

Samouraï : (Jap.) Caste de guerriers de l’époque féodale japonaise.

Sankyo : (Jap.) De « San » : trois. La troisième technique, ou troisième principe, qui s’applique sur l’ensemble du bras par torsion du poignet et de l’avant-bras suivant un axe vertical (le bras étant plié à 90 degrés, coude vers le haut).

Satori (aussi : Kensho dans la philosophie Zen) : (Jap.) « Cœur et soi ». Éveil ou illumination. Voir sa propre nature et faire l’expérience de l’unicité réalisée avec toutes choses. Être libéré de l’illusion d’un soi séparé.

Sakki (aussi : Sen-no-sakki) : (Jap.) Faculté de percevoir une variation d’énergie (de Ki) correspondant à une action agressive. Capacité intrinsèque d’un individu de ressentir l’onde d’attaque, avant qu’elle ne se forme physiquement, le rendant ainsi capable de contrer ladite attaque au bon moment.

Seiza : (Jap.) Position assise par terre sur les genoux.

Senpaï : (Jap.) Désigne l’élève avancé par opposition à Kohaï, le jeune élève. Le Senpaï joue un rôle de tuteur auprès du Kohaï et de relais de l’enseignement du Sensei, le professeur. Deux élèves de même ancienneté, quant à eux, sont mutuellement Dohaï.

Sensei : (Jap.) “Celui qui est né avant”. Instructeur, professeur (Syn. : Sifu en chinois).

Shiatsu : (Jap.) “Pression des doigts”, et désigne un ensemble de techniques de revitalisation corporelles et énergétiques.

Shihan : (Jap.) “Maitre-enseignant, chef-instructeur d’une école d’arts martiaux”. Titre créé au début du XXe siècle par l’école de tous les arts martiaux, la Dai Nippon Butokukaï, qui fut fondée par le gouvernement japonais en 1895.

Shiho-nage : (Jap.) Projection par retournement de la main, vers l’arrière et vers l’extérieur, obligeant Uke à chuter pour se soustraire à la clé.

Shime : (Jap.) De Shimeru, étranglement, technique de strangulation.

Shimoseki : (Jap.) Côté (mur) inférieur d’un Dojo situé à gauche de l’entrée.

Shimoza : (Jap.) Côté (mur) inférieur d’un Dojo situé à l’entrée et faisant face au Shomen.

Shin-shin Toitsu : (Jap.) Coordination corps – esprit.

Shodan : (Jap.) Ceinture noire de premier niveau.

Shoden : (Jap.) Désigne la personne possédant ce niveau, soit le 1er niveau de maitrise de l’art interne de la coordination corps – esprit, dont la fréquence vibratoire du pratiquant se situe dans le plan physique entre de 6,500 à 10,000 unités Bovis. Ce niveau est caractérisé par la conscience de soi et de la nature, et par l’acquisition de connaissances, intuitives et scientifiques.

Shomen : (Jap.) Mur supérieur du Dojo, la place d’honneur où se trouve une calligraphie ou la photo d’un fondateur, situé à l’opposé de l’entrée (Shimoza).

Shomen Ni Rei : (Jap.) Commandement pour initier le salut de groupe en direction du mur supérieur du Dojo (Shomen) ou de l’autel (Kamiza).

Shomen-uchi : (Jap.)  Frappe directe du tranchant de la main à la tête, de haut en bas.

Shoshin : (Jap.) L’esprit du débutant qu’il convient de maintenir toute la vie.

Shugyo (Jap.) : Entrainement austère, étude indispensable pour conduire à la maitrise de la technique et de la Voie.

Shuto : (Jap.) Coup incisif porté avec le tranchant de la main.

Sudori : (Jap.) Déplacement vers l’avant au moment où Uke amorce son attaque.

Suwari Waza (Zagi) : (Jap.) Techniques exécutées (Waza) lorsque Nage et Uke sont en position agenouillée (Suwari).


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Tachi Waza : (Jap.) Techniques exécutées (Waza) lorsque Nage et Uke sont en position debout (Tachi).

Taigi : (Jap.) Techniques d’Aïkido (Kumi Waza) exécutées en séquences apprises et ordonnées.

Tanto (ou Tanken) : (Jap.) Couteau en bois simulant la masse et la portée réelle d’un tel objet.

Tanto-dori : (Jap.) Exercices où Nage applique des techniques sur Uke qui l’attaque au couteau (Tanto).

Tenchi-nage : (Jap.) Projection dite du ciel et de la terre (en levant une main vers le haut et en maintenant l’autre vers le bas).

Tenkan (aussi Ura) : (Jap.) Déplacement circulaire dans une autre direction que l’angle d’attaque de Uke.

Tobikomi : (Jap.) Technique exécutée avec un bond (en avançant et en tournoyant).

Tori (aussi : Nage ou Shite) : (Jap.) Personne appliquant une technique de défense. Voir Nage.

Tsuki (Zuki) : (Jap.) Coup de poing direct.


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Uchiwa-nage : (Jap.) Atémi, déploiement, porté dans un mouvement en demi-cercle (Uchiwa signifie : éventail).

Uke (Ukete ou Seme) : (Jap.) Personne exécutant une attaque ou subissant une projection.

Ukemi : (Jap.) Une chute contrôlée pour éviter de se blesser lors d’une projection.

Undo (Waza) : (Jap.) Mouvement éducatif, exercice.

Ura : (Jap.) Mouvement correspondant à une action en Tenkan, c.-à-d. dans une autre direction que l’angle d’attaque de Uke.

Ura-tsuki : (Jap.) Coup de poing avec phalanges tournées vers le haut dont celle du majeur qui est mise en protubérance. Aussi appelé “tête du dragon”.

Ura-gaeshi : (Jap.) Projection par retournement, en tournant le dos.

Ushiro : (Jap.) Par-derrière.

Ushiro-dori (Hagaijime) : (Jap.) Prise par-derrière à bras-le-corps.

Ushiro Tekubi-dori Kubi-shime : (Jap.) Saisie arrière d’un poignet et du col du Keikogi pour appliquer une technique de strangulation.

Ushiro Ryokata-dori : (Jap.) Saisie des deux épaules, par-derrière.

Ushiro Tekubi-dori : (Jap.) Saisie d’un ou des deux poignets, par-derrière.

Ushiro Ukemi : (Jap.) Chute arrière.


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Vacuité : État de non-entrave du mental obtenu par l’élévation de la conscience de soi. Voir Ku.


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Waza (Undo) : (Jap.) Exercice ou système d’entrainement.


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Yame : (Jap.) Commandement pour terminer un exercice. Arrêtez !

Yoko-baraï : (Jap.) Coup porté latéralement.

Yokomen-uchi : (Jap.) Frappe de côté (oblique) à la tête.

Yonkyo : (Jap.) De “Yon” : quatre. La quatrième technique, ou quatrième principe, qui consiste à appliquer une pression sur les points sensibles du bord radial de l’avant-bras, près du poignet.


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Za Rei : (Jap.) Salut en position Seiza.

Zagi-handachi : (Jap.) Technique effectuée lorsque Uke attaque de la position debout alors que Nage se tient dans la position Seiza. Aussi : Hanmi-handachi.

Zanshin : (Jap.) La manifestation, chez un artiste martial, d’un mental libre, vigilant et éveillé.

Zazen : (Jap.) Pratique du Zen (branche du bouddhisme). Exercice de méditation sans objet dans un but de concentration mentale et de développement de l’énergie interne (Ki). Faire Zazen.

Zen : (Jap.) École bouddhique de recherche de la vérité intérieure par la méditation et le recueillement en dehors des inutiles rituels religieux (Syn. : chinois “Chan” ou “Tchan”, “il a d’abord donné” ; Sanskrit, Dhyâna, “méditation” ; Coréen, Son ; Vietnamien, Thien).

Zengo : (Jap.) Mouvement dans deux directions.

Zenpo-kaiten (Mae-ukemi) : (Jap.) Roulade avant.

Zenpo-nage : (Jap.) Projection vers l’avant en produisant un mouvement vers le haut, puis vers le bas (dans la direction de l’attaque).

Zenshin : (Jap.) Déplacement en avançant.

Zori : (Jap.) Sandales japonaises traditionnelles en paille avec deux lanières pour tenir le pied.


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