À titre de consultant en développement des organisations je suis souvent appelé à produire des diagnostics organisationnels. Il s’agit d’études visant à repérer les dysfonctionnements d’une organisation afin d’y apporter les correctifs nécessaires pour en assurer la pérennité. J’interviens auprès de toutes sortes d’entreprises. Un mandat récent m’a amené à faire le diagnostic organisationnel d’un Club de golf.
En étudiant le marché, j’ai appris que 1.1 million de Québécois jouent au golf, soit 17 % de la population. En comparaison avec d’autres sports on observe que 16 % des Québécois s’adonnent au ski alpin ou à la planche à neige, et que 650 000 Québécois sont des joueurs de hockey, ce qui représente 8 % de la population. Le hockey est-il donc principalement un divertissement moussé alentour d’un simple jeu pour enfants plutôt qu’un sport national ? Voici ce qui en est :
Un sport national est une discipline sportive considérée comme faisant partie intégrante de la culture d’une nation, soit par plébiscite populaire (comme le football au Brésil), soit par édit étatique comme le hockey sur glace et la crosse au Canada.
Le hockey est originaire du Canada et s’est développé à la fin du XIXe siècle en Amérique du Nord. En 1994, le Parlement canadien adoptait la très courte Loi sur les sports nationaux du Canada. Elle prévoit, à l’article 2, que : « Le sport communément appelé hockey sur glace est par la présente reconnu et déclaré être le sport national d’hiver du Canada et le sport communément appelé la crosse est par les présentes reconnu et déclaré être le sport national d’été du Canada. »
LA LÉGENDE DE LA STEVENS
Une histoire familiale de plusieurs générations de FORTIN est racontée par mon frère Pierre. L’ouvrage qui verra le jour en 2015 gravite autour d’une arme à feu: une carabine de calibre 30-30 Stevens fabriquée au début du XXe siècle. Il s’agit de l’arme présentée sur la photo.
J’ai eu le plaisir de la rénovée entièrement sous les bons encouragements de Pierre (reconstruction d’une nouvelle crosse et du fut en noyer, nouvelle mire, polissage miroir intégral, gravures de chevreuil, gel de la culasse, etc.).
SOUVENIRS DU QUÉBEC Ô CANADA
Alors que Jacques Cartier employait le terme « Canadien » pour faire référence aux résidents iroquois de la colonie, le terme a ensuite été appliqué aux sujets français nés au Canada, puis aux habitants anglais. En 1841, le Haut et le Bas-Canada sont réunis en une seule colonie, la Province du Canada.
Le « Ô CANADA » est notre hymne national. C’était à l’origine un chant patriotique canadien-français composé pour la Société Saint-Jean-Baptiste. La musique a été composée par Calixa Lavallée, et les paroles ont été écrites par Adolphe-Basile Routhier pour la version française et Robert Stanley Weir pour la version anglaise. L’hymne a été chanté pour la première fois le 24 juin 1880 lors d’une célébration de la Saint-Jean-Baptiste, dans la ville de Québec. “O CANADA” a servi de facto comme hymne national depuis 1939, et l’est devenu officiellement en 1980.
Depuis 1965, le drapeau du Canada arbore la feuille d’érable rouge au dessin stylisé comportant 11 pointes. Il s’agit de la feuille de l’érable à sucre. C’est une espèce que l’on retrouve principalement au Québec et qui peut vivre jusqu’à 250 ans.
L’histoire du Canada est jeune et les québécois y jouent toujours un rôle de premier plan malgré le dénigrement incessant des médias et de nos concitoyens du Canada anglais à l’ouest du Québec. C’est du moins ce que j’ai pu constater et que je constate encore lors de mes nombreux voyages à travers le pays.